30 novembre 1999
CONTRE LA DIFFAMATION CRIMINELLE
Selon une équipe dâexperts des Nations Unies, de lâOrganisation des Ãtats américains (OEA), de
lâOrganisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui travaillent dans le
domaine de la de la liberté dâexpression, la diffamation de nature criminelle et les autres lois du
même genre, qui ârestreignent indûment la liberté dâexpressionâ, doivent être transformées pour
quâelles correspondent aux normes internationalesâ. Ã lâinvitation du groupe ARTICLE 19, le
Rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté dâopinion et dâexpression, Abid Hussein, le
représentant de lâOSCE pour la liberté des médias, Freimut Duve, et le Rapporteur spécial de
lâOEA sur la liberté dâexpression, Santiago Canton, se sont rencontrés pour la première fois le
26 novembre à Londres, en Grande-Bretagne, pour discuter de âleur mission commune, soit de
surveiller et de faire rapport, et de contester les violations des droits établis en vertu du droit
international, du droit national et du droit régionalâ.
Soulignant que le respect de la liberté des médias dans leurs Ãtats respectifs âlaisse beaucoup Ã
désirerâ, les trois représentants ont fortement souligné que les gouvernements doivent veiller à ce
que leurs citoyens puissent jouir du droit à la liberté dâexpression, dâopinion et dâinformation.
Critiquant les lois pénales sur la diffamation, les experts ont insisté sur lâimportance critique dâune
âforte législation sur la liberté dâinformation, de manière à garantir le droit du public de savoir, qui
contribue à lâimputabilité du gouvernementâ.
Les trois délégués ont émis une déclaration conjointe sur la liberté dâexpression. On peut la lire
sur internet Ã
http://www.article19.org/.">http://www.article19.org/">http://www.article19.org/.Les participants ont aussi examiné la possibilité de créer
un mécanisme régional pour surveiller la situation de la liberté dâexpression, sur le continent
africain, notamment.